julesramage




+






_51_ [performance] _2023

︎
Performance, en collaboration avec Marina Ledrein et le collectif MOUVEMENT(s), 30’
@ documentaire sonore

︎
  Conception de la performance : Marina Ledrein & Collectif MOUVEMENT(s)
︎ Avec le regard et les conseils de : Pauline Guinard, Daisy Lambert, Jules Ramage
︎ Equipe artistique et technique : Nathalie Hervé, Christian Daclinat, Aimée Dubuisson, Corinne Dutheil, Marina Ledrein, Fabrice Neuhans,
Jules Ramage, Fanny Ingrassia, Benoit Navarret, Nemo A.Gaulon
︎Le podcast autour de la performance a été réalisé par Nils Loret

︎ La Parole Errante : activation performée par le collectif Mouvement(s), le 11 février 2023
︎ CAC Brétigny : exposition collective Partir du muscle, du 22 avril au 1er juillet 2023

︎CENTQUATRE-Paris+Fondation Gulbenkian+Fondations Edmond de Rothschild : projet lauréat du prix Social Practice Arts, 2022




Le corpus de remèdes collecté à la maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis forme la base d’un travail performatif mené à l’hiver 2023 avec Marina Ledrein et le collectif MOUVEMENT(s), composé par les soigné·e·s et les soignantes de l’hôpital psychiatrique Robert Ballanger. Les performeur-euses du collectif répondent à chacune de ces stratégies de résistance et de solidarité, par la danse, le chant ou par l’apport de leurs propres récits, venant nourrir, en contrepoint ou en complément, les témoignages des femmes détenues. En connectant ces récits de vie multiples, le projet permet l’élaboration d’une cartographie subjective des liens entre soin, contrôle et résistance ; il ouvre aussi la possibilité de prendre soin les un·es des autres à distance.


The corpus of remedies collected at the Fleury-Mérogis women’s prison forms the basis of a performative work created in the winter of 2023  with visual artist Marina Ledrein and the collective Mouvement(s), composed by the patients and caregivers at the Robert Ballanger psychiatric hospital. The performers of the collective respond to each of these strategies of resistance, by dancing, singing or by contributing their own stories, echoing the testimonies of women prisoners. By connecting these multiple life stories, the project allows the development of a subjective mapping of the links between care, control and resistance; it also opens up the possibility of taking care of each other from a distance.