the bird_2023
︎Film à composante générative, HD, couleur, sonore, 11’39
@ teaser
︎ D'après une performance de Gauche, donnée le 19.01.23 au Fresnoy-Studio national des arts contemporains
︎ Avec la participation de : Sophia Achouri, CS, Droite, Eliza, Farah, Gitane, Italianka, Lisa Trinchese, Maria, PJ, Sabrina, SL
︎ Co-production de contenu, outillage et rencontres : Corinne Dutheil, Daisy Lambert, Marina Ledrein, Ingrid Liavaag, Margot Mourrier Sanyas, Jules Ramage, Johanna Rocard
︎ Equipe artistique et technique : Ana Elena Tejera, Juliette Barrat, Raphaël Zucconi, Ttale Haran, Lou Gallay, Jérôme Erhart, Alex Augier, Hazem Berrabah, Didier Sallustro,
Arno Ledoux, Gaelle Renaudin, Bianca Dacosta
︎ Le Fresnoy, studio national des arts contemporains : Panorama 25, exposition collective, Tourcoing, du 22 septembre 2023 au 7 janvier 2024
Alors qu’à l’été 2022, femmes détenues,
artistes et chercheuses queer collaborent pour interroger les liens
entre prison, genre et médecine, le groupe de travail se pose la
question de la circulation de ses récits à l’extérieur des murs.
Gauche, qui remplit à l’intérieur la fonction d’écrivain
public, est choisie comme porte-parole. The Bird se présente
comme la captation de sa performance sur le plateau de tournage du
Fresnoy le 19 janvier 2023. Elle y ré-interprète le journal qu’elle
rédigeait au quotidien dans sa cellule, les textes collectivement
écrits lors du workshop, les documents administratifs ayant régi
ses journées, autant d’élément ré-agencés et retravaillés
lors du tournage. En résulte un témoignage à la fois individuel et
collectif, où se font entendre le contrôle des désirs, la violence
des traitements médicaux imposés, mais aussi la force absolue de la
sororité comme condition de survie.
In the summer of 2022, Jules Ramage sets up a working group at Fleury-Mérogis women’s prison : women prisoners, queer researchers and artists are invited to collaborate for 2 months, questioning the links between gender, prison, medicine and control. The working group then addresses the question of the circulation of its stories outside the walls. Gauche, an incarcerated woman fulfilling the function of public writer inside the prison space, is chosen as spokesperson. On the film set, she re-interprets the diary she wrote every day in her cell, the texts collectively written during the workshop, the daily prison administrative documents, re-worked and organized into a performance script. Underlining the control of clothing, touch and the expression of desire, the ban on self-sex, and the violence of imposed medical treatments, she testifies for the heteropatriarchal prejudices of an institution inheriting a long-lasting history of control of women bodies and sexualities.