julesramage




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about refusal_2021

︎
Installation : 28 plaques de métal imprimées texte-image, 25x32 cm chacun, table, lampe
Egalement activable sous forme de conférence-performance


︎
  Farah, Mimi, S.B., Gitane, Lola, Mamie Sexy, Anne Vanderstein, Kitty
︎ Co-création de contenu, outillage et rencontres sur le terrain : Bénédicte Ledru et Hélène Périvier, Sarah Ouaddou
︎ Design graphique : Gaëlle Renaudin

︎ Bétonsalon-centre d’art et de recherche : soirée de témoignages autour du projet, le 23 septembre 2021
︎ Cité internationale des arts : exposition collective Europa Enterprise, du 15 octobre au 11 décembre 2021




   A la maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis, les détenues se voient proposer de travailler pour des entreprises textiles de luxe : pour un salaire minime, elles cousent des paillettes sur des sous-vêtements. Les travailleuses de ces ateliers ont ainsi mis en place un réseau souterrain d’échange basé sur ces boîtes de paillettes, qu’elles subtilisent et réutilisent ensuite en commun, pour réparer leurs propres vêtements usagés. Observant ces circuits clandestins, Jules Ramage propose de réunir un groupe de travail composé de femmes détenues, d’artistes et de chercheuses. Elles refusent la captation des images et des sons, privilégiant à la réalisation d’un film la création d’un espace intime d’échanges. Jules Ramage n’en photographie que les traces, qu’il collecte à chaque fin d’atelier. 


  At the Fleury-Mérogis women’s prison, inmates are offered to work for luxury textile companies: for minimum wage, they sew sequins on underwear. They have set up an underground exchange network based on these tools and materials, which they steal and then reuse together to repair their own worn-out clothes. Observing these clandestine networks, Jules Ramage proposed to gather a working group comprising women prisoners, artists, and researchers. Inside the prison walls, instead of recording images and sounds, the participants favored the creation of an intimate discussion space, which allowed them to make meaningful connections. Out of respect, Jules Ramage photographed only the traces collected at the end of each workshop.